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Eric SAMOYEAULT: UN VRAI PARCOURS !

Pour débuter cette nouvelle année 2018, nous avions envie de faire plus ample connaissance avec le président du Comité Départemental de Cyclisme de la Vienne.

Eric SAMOYEAULT, ancien cycliste de haut niveau se livre au jeu des questions/ réponses.

Arrivé assez tard dans le monde du vélo, son parcours reste atypique !!

« A quel âge as-tu débuté le cyclisme ? Dans quel club ? »
- J’ai commencé le vélo à 18ans au VCOR Rochelais.

« Tu avais pratiqué d’autres sports plus jeune ? Pourquoi t’es-tu dirigé vers le vélo ? »
- Avant de me tourner vers le cyclisme, je faisais de l’équitation. J’en ai fait pendant 6ans et à l’époque j’étais tout petit. En grandissant, on m’a alors dit qu’il fallait que j’arrête. Et je me suis naturellement tourné vers le vélo.
« Où as-tu levé les bras pour la première fois ? »
- Ma première victoire, c’était en 4ème catégorie à l’époque, en 1985. Juste à côté de chez moi, à Chaillevette, entre La Rochelle et l’Ile d’Oléron. Bon moment.
« Tiens, à ce propos, raconte-nous ton meilleur et ton pire souvenir en tant que coureur ? »
- Mon meilleur souvenir à vélo... Je dirai ma victoire à la Ronde des Marées près de La Rochelle en élite. Je gagne au bout de 200 bornes où personne ne m’attendait. C’était un super souvenir parmi beaucoup d’autres !
Pour mon pire, je dirai sans hésiter lorsqu’en 1992 le DTN (Directeur Technique National) vient me dire « Salut, tu marches vraiment fort mais on t’emmène pas aux JO (de Barcelone pour la piste)» alors que j’étais un des meilleurs poursuiteurs de France, c’est certain vu mon gros championnat de France cette année-ci...
Mais il y a eu réellement un manque de clairvoyance du sélectionneur à cette époque et ça s’est avéré.
J’ai vraiment eu du mal à digéré ce moment qui reste un des pires de ma carrière.
« Et en tant que directeur sportif ? »
- On va continuer sur les pires et on garde le meilleur pour la suite ! Mon pire souvenir en tant que DS, c’est au championnat du Poitou-Charentes en 2010 à L’Isle D’Espagnac (16). J’étais DS du Cycle Poitevin et dans l’échappée, sur 5, les gars étaient 4 et on se fait battre. Grosse déception... on n’avait pas le droit de se faire battre et c’est arrivé.
Les gars ont pas eu mes félicitations !

J’ai deux très beaux souvenirs par contre en tant que DS. Le premier, la victoire d’Arnaud Labbe aux Provinces Francaises en Flandre, une des plus belles courses élites de l’époque. Et le deuxième souvenir, encore une victoire, celle de Romain Duverger à Langre dans l’Est sur une manche du challenge national junior.
Deux très grosses « gagnes » qui m’ont marqué !
« Quel a été ton parcours jusqu’au plus haut niveau ? »
- Je suis allé jusqu’à être en lice donc pour participer aux Jeux Olympiques de Barcelone en 1992 et Atlanta en 1996. J’ai participé en 1993 aux championnats du monde sur piste en Norvège, à Hamar. J’ai aussi eu des contacts avec des équipes professionnelles mais à l’époque, c’était l’inverse d’aujourd’hui, c’est-à-dire que c’était compliqué de passer professionnel jeune.

En plus comme j’avais commencé le vélo tôt, il y avait beaucoup d’apriori...